dimanche 15 avril 2007

Tant qu'il y aura des hommes.






























Tant qu'il y aura des hommes, variation janusienne sur la grande histoire, lointaine et providentielle et les destins singuliers, qui s'entre-croisent au gré des rencontres hasardeuses. Deux couples qui se forment, le sergent Milton, joué par Burt Lancaster, avec la femme de son capitaine, Deborah Kerr, lasse de cette vie de caserne et de l'indifférence de son mari, et Prewitt, Monty Clift, qui traîne son mal de vivre d'ancien boxeur dans les bras d'une entraîneuse, Lorenne, Donna Reed. Des femmes qui ne rêvent que d'amour, des hommes qui se grisent dans l'honneur et le patriotisme ...Malentendu fondamental qui fait de ce film une tragédie intime sur fond de début de guerre mondiale. Et puis Maggio, Frank Sinatra, qui s'affronte au terrible "gras-double", Ernest Borgnine, sergent sadique qui fera tout pour se venger. Il restera de ce film le baiser langoureux sur une plage de sable blanc, dans les vagues du Pacifique, entre Deborah et Burt, et ...surtout, le regard juvénile et fragile d'un Monty Clift, qui s'épuise dans le beau visage de Donna Reed et qui se perd dans le son d'un clairon funèbre.









Aucun commentaire: