vendredi 27 avril 2007

Don Sarklluste et la folie des grandeurs !



-Il est l'or ...Monsign-or...il est huit'or .... il est l'or de se lev'or.
-hmmmmm, ma biche .........rrrrrrrr....
- tikitikiti ...
- IL EN MANQUE UNE !!
-Vous êtes s-or ?
- Tout à fait s-or !
Vous vous souvenez, certainement de cette scène d'introduction mythique, de La folie des grandeurs, où Don Salluste//De Funès, ministre des finances espagnols, féroce Harpagon, fait tout pour tutoyer les sommets ...Et bien, notre ami Don Sarklluste, de Funès de la politique, va plutôt compter les bulletins de vote pour arriver au nirvana élyséen ! Fufu, Sarko, une ressemblance physique, une agitation chronique, et un sacré duo de comiques !
Testez vos connaissances sur De Funès dans ce QUIZZ.


La chevauchée fantastique du ...Duke !
















C'est en 1939 que John Ford a relancé la carrière de John Wayne. Le jeune acteur d'origine irlandaise, n'avait tourné que des "serials" depuis La piste des géants, du grand Raoul Walsh, en 1930. La chevauchée fantastique tranche avec la production de l'époque par sa dimension psychologique. Au-délà de la célèbre attaque de la diligence par les indiens, morceau de bravoure cinéphilique, l'opus fordien se caractérise par un huis-clos dans l'espace restreint de la diligence, affrontement sous-jacent entre le Duke et John Carradine. L'excellence des personnages secondaires, je pense au juge alcoolique joué par Thomas Mitchell, donne de l'épaisseur à l'histoire. Et puis il reste la silhouette juvénile de Ringo Kid//John Wayne et la grâce de Claire Trevor... Nous sommes tellement habitués à voir The Duke dans des rôles d'homme mûr, de cow-boy paternel, qu'ici, sa jeunesse étonne ! N'oublions pas, non plus, la fonction du décor, Monument Valley, qui sera la marque de fabrique de John Ford !
Testez vos connaissances sur John Ford en répondant à ce QUIZZ.

Mirez l'extrait de Ringo Kid, arrêtant la diligence :



mercredi 25 avril 2007

Il était une fois dans l'Ouest, le chef d'oeuvre de Sergio Leone !




















Trois cow-boys dans une gare en plein désert, une voie ferrée qui part de l'horizon, un réservoir d'eau muet, une éolienne couinante, dans une chaleur étouffante. Voici la scène d'ouverture d'Il était une fois dans l'Ouest, emplie d'un silence assourdissant ! Les regards, les visages, immobiles, tendus vers la promesse d'une locomotive. Espace et Temps, dépouillement silencieux, attente interminable. Et puis ...l'harmonica, mélodie mélancolique lancinante ...l'homme à l'harmonica, mystérieux et noble, qu'attendent les trois outlaws ...pour un duel dont l'issue leur sera fatale ...
Une famille heureuse, dans l'attente d'une promesse féminine. Une ferme isolée, des cache-poussières et ...un massacre.
Et puis ...la grâce d'une femme, Claudia Cardinale, promise à un bonheur inespéré, traversant les paysages fordiens de Monument Valley, accrétions rocheuses majestueuses, phares célestes dans ces immensités américaines, roulant vers son destin.
Peut-être la plus belle scène d'ouverture de l'histoire du cinéma ...Merci Monsieur Leone !
Testez vos connaissances sur la trilogie d'Il était une fois ...avec ce QUIZZ.






























lundi 23 avril 2007

Des élections présidentielles à Georges Seurat !




Dimanche, juste après avoir fait mon devoir de citoyen, nous voilà partis, vers Saint Marc de Jaumegarde, sur la route de Vauvenargues, pour allez nous repaître au restaurant Lou Garagaï. Le paysage provençalement bucolique, variation subtile du vert au jaune, sous un ciel d'azur, tourmenté par quelques cumulo-nimbus, m'a fait penser à la peinture de Georges Seurat, notamment à Une grande après-midi sur l'île de la Grande Jatte (le dernier tableau), variation chromatique en jaune vert d'une élégance rare. Je n'ai pu m'empêcher de vous montrer, Une baignade à Asnières, un de mes tableaux préférés, que j'ai eu la chance d'admirer à la National Gallery, à Londres !

Par association d'idées, voici la chanson du groupe Coldplace ..."Yellow" :



vendredi 20 avril 2007

Les professionnels, chant du cygne du western classique !





















Western entre classicisme et modernité, Les Professionnels, de Richard Brooks, réunit quatre géants du western hollywoodien. Lee Marvin et Woddy Stroode, qui jouaient déjà dans L'homme qui tua Liberty Valence, de John Ford, Robert Ryan, et Burt Lancaster, qui venait juste de finir Sur la piste de la grande caravane de John Sturges et Jack Palance, le fameux tueur de Shane ! Mais si Brooks s'inscrit, par son casting, dans la tradition du western, il s'en écarte, aussi, par sa thématique. Mercenaires appointés par un riche propriétaire terrien pour libérer sa femme, jouée par la magnifique Claudia Cardinale, du terrible bandit//révolutionnaire mexicain, Jésus Raza //Jack Palance, ce quatuor de vieux guerriers, dans de magnifiques paysages désertiques, va ferrailler dur contre les bandidos pour arriver à leur fin. Mais la morale de l'histoire n'est pas celle que l'on croyait ... et le terrible Raza va s'avérer sous un jour beaucoup moins obscur ...
Comme dans La horde sauvage, trois ans plus tard, les "bad guys" ne sont pas là où on pensait les trouver ! C'est en cela que Brooks s'éloigne du western classique, qui clarifie, dès le début, les enjeux moraux.
Partis pour de l'argent, ces vieux mercenaires vont revenir pour l'honneur !
Testez vos connaissances sur Burt Lancaster en répondant à ce QUIZZ.