mardi 21 août 2007

Les mondes perdus de Gustave Moreau !






Hésiode et la muse, Salomé dansant, Les licornes, ces trois tableaux illustrent bien la singularité de l'oeuvre de Gustave Moreau. Enfant du 19eme siècle, dominé par le classicisme davidien, le réalisme de Courbet et la révolution impressionniste, le peintre parisien, né en 1826, va se singulariser de ses célèbres contemporains en revisitant l'univers antique et ses mythes, les héros et les animaux fantastiques, prenant ces racines dans la sensualité romantique et plongeant dans le symbolisme mallarméen. A la facture classique de ses personnages, s'ajoute une richesse chromatique exceptionnelle, qui plonge l'amateur d'art dans une douce rêverie onirique.
Cet amateur de peinture italienne, qui alla en pélerinage à Rome, à Florence et à Venise, grand admirateur du peintre vénitien Vittorio Carpaccio dont il fera de nombreuses copies, comme Saint George et le dragon, transfigurera la peinture de la renaissance dans l'univers symboliste, magnifiant les modèles classiques dans des variations fantastiques et élégantes.
Je conseille à tout le monde de visiter le très beau musée Gustave Moreau, à Paris, un site peu connu mais enchanteur.


3 commentaires:

Anonyme a dit…

En voyant certaines de ses toiles on y sent aussi une inspiration à la Delacroix...

Anonyme a dit…

Un quizz sur Gustave MOREAU?

Anonyme a dit…

C'est bien ton/tes blogs !

J'adore la photo mais je suis accro au cinoche aussi ! Je reviendrai souvent !