dimanche 20 janvier 2008

Le bon, la brute et le truand.


































Dernier volet de la Trilogie des dollars, initié par Pour une poignée de dollars, en 1964, Le bon, la brute et le truand, tourné en 1966, est l'opus le mieux réussi. Sergio Leone a inventé une nouvelle grammaire cinématographique en s'appuyant sur un cinéma total, conjuguant l'art pictural et musical ! Il s'est nettement démarqué du western américain, qui fonctionnait de manière manichéenne, avec des héros positifs qui devaient rétablir la loi. Le cinéaste italien prend plutôt le contrepied de la démarche hollywoodienne, en présentant des anti-héros mus non pas par l'amour de la patrie ou de la loi, mais par la recherche du profit. Le héros léonien est cupide et cynique, il ne croit dans aucune idéologie collective et est très individualiste. Vieux réflexe anarchiste du maître italien, qui se méfie de tous les pouvoirs, Leone continuera son entreprise de déconstruction des mythes dans sa série d'Il était une fois ....
Le génie de ce film réside dans son casting magnifique, coup de génie de Sergio. Clint, Lee et Eli incarnent magnifiquement les archétypes qui leurs sont dévolus, entre caricature et humour, saupoudré de dialogues à la Audiard, avec des formules qui font florès !

"Tu vois Tuco, le monde se divise en deux catégories. Ceux qui ont un flingue, et ceux qui creusent. Toi tu creuses."

Sans oublier, bien sûr, la musique culte d'Ennio Morricone et le fameux cri de la hyène, trouvaille géniale qui ponctuera le film.
Blondin, Tuco et Sentenza resteront à jamais dans ma mémoire !
Avant de mirer le duel final, testez-vous sur l'oeuvre de Sergio Leone, en répondant à ce QUIZZ.



vendredi 4 janvier 2008

Un été 42.











Un été 1942, dans une station balnéaire, durant les vacances, Hermie, adolescent rêveur et timide va tomber sous le charme de Dorothy, une femme mûre dont le mari est parti à la guerre. Variation tout en nuance sur les émois de l'adolescence, la solitude, entre les horreurs de la guerre et l'horizon d'un désir. Le regard concupiscent d'un Gary Grimes répondra au sourire triste de la superbe Jennifer O'Neill, qui noiera son deuil dans les bras immaculés de ce jeune garçon, le temps d'un été, sur un pas de danse, accompagnée par la divine mélodie de Michel Legrand ! Nous sommes tous tombés amoureux de Jennifer O'Neill !
Avant de regarder un extrait du film, répondez à ce QUIZZ sur l'année 1942.