Claude Sautet inaugure, au début des années 70, sa geste sur les moeurs des seventies, fille de Mai 68, qui va profondément bouleverser la carte amoureuse des français. Dans la lignée des Choses de la vie, le cinéaste évoque la compétition que se livre deux hommes, l'un, César, joué par Yves Montand,plus âgé, plus riche, plus établi, et son jeune concurrent, David, interprété par Sami Frey, beau comme un astre, à la séduction discrète. L'objet de ce double désir ? Rosalie, solairement joué par Romy Schneider, qui séduite par le beau David, n'en gardera pas moins de l'affection amoureuse pour César, vieux mâle touché dans sa virilité, humilié par ce jeune dandy à la crinière léonine ...Mais paradoxe de la situation, les deux rivaux vont apprendre à se connaître, et devenir ami, à la grande surprise de Rosalie.
Il restera de ce film l'image d'une Romy multiple, passant du ciré jaune sous la bruine bretonne au tailleur classique, en passant par le bikini sur une plage incertaine, et ce regard, parfois implorant, souvent rieur, et au final, mélancolique, comme le souvenir d'un amour évanescent, qui le fuira dès qu'elle s'en rapprochera ...
Cet extrait résume bien la personnalité de l'actrice ...une liberté indomptable qui se conjugue à une fragilité insondable !
Il restera de ce film l'image d'une Romy multiple, passant du ciré jaune sous la bruine bretonne au tailleur classique, en passant par le bikini sur une plage incertaine, et ce regard, parfois implorant, souvent rieur, et au final, mélancolique, comme le souvenir d'un amour évanescent, qui le fuira dès qu'elle s'en rapprochera ...
Cet extrait résume bien la personnalité de l'actrice ...une liberté indomptable qui se conjugue à une fragilité insondable !