jeudi 8 février 2007

La horde sauvage, le chef d'oeuvre de Sam Peckinpah !

La horde sauvage fut le point culminant de la carrière de Sam Peckinpah, en 1969. Le réalisateur américain poursuit sa déconstruction du western classique en inversant les rôles. La horde, commandée par William Holden, composée d' Ernest Borgnine, de Warren Oates, acteur fétiche du grand Sam, et de Ben Johnson va devoir échapper à la loi des hommes ! Les poursuivants, sous la houlette de Robert Ryan, travaillant pour l'agence Pinckerton, incarnant la "loi", ne sont, en fait, qu'un ramassis de canailles, cupides jusqu'au trognon, une bande d'ivrognes sans foi ni loi. Paradoxalement, si Peckinpah déconstruit la mythologie de l'Ouest américain, il la réintègre dans les valeurs véhiculées par la horde. Les outlaws ont leur dignité. Si ils sont des bandits, ils préfèrent braver la mort pour venger un de leur camarade, pour le principe, pour cette valeur absolue qu'est l'amitié ! La horde incarne des valeurs guerrières, solidarité, amitié, esprit de sacrifice, alors que la "loi" se déploie dans la canaillerie !
A cette inversion des rôles, Peckinpah va transfigurer cette poursuite en une quête rédemptrice ! Ces hors-la-loi par leur sacrifice, vont se réhabiliter ! La violence, annoncée par la scène introductive, qui voit les deux "hordes" s'affronter, ponctuée par un scorpion déchiqueté par des fourmis (Le thème de l'animalité de la société humaine est toujours présente dans son cinéma !), sera sublimée dans le duel final, entre le quator restant et l'armée mexicaine, dans une ultime bataille, carnagesque !

Mirez la bande-annonce.
Regardez la scène finale, hallucinante !

2 commentaires:

Anonyme a dit…

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