3 ans avant le génial, La soif du mal, de Welles, Joseph H.Lewis nous délivre un sombre polar. Les clairs-obscurs caravagesque du directeur de la photographie John Alton, la rigueur formelle de Lewis, sublime la blondeur immaculée de Jean Wallace, Mme Cornel Wilde, dans le privé, qui illumine la noire atmosphère de sa beauté slave. L'histoire, à la limite, est secondaire. Cornel Wilde, Richard Conte et ses deux sbires, Lee Van Cleef et Earl Holliman, ne sont là que pour mettre en valeur Jean Wallace, la blonde et Helen Walker, la brune. Formellement sublime, le film ne portera pas chance à J.H.Lewis, metteur en scène qui se vouera surtout à la réalisation de série TV, par la suite. Pourtant, il y avait du Welles dans ce Big Combo et du Garbo dans Jean Wallace ...
Un hommage à John Alton, un des grands directeur de la photographie d'Hollywood.
Un hommage à John Alton, un des grands directeur de la photographie d'Hollywood.
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